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jeudi 28 janvier 2016

Animaux légendaires ? Qu'en dit le Tanak-la Bible ?

Animaux légendaires ? 
Qu'en dit le Tanak-la Bible ?


Bien souvent notre vision du monde a été façonné de telle manière que nous croyons que ce nous n'avons jamais vu de nos propres yeux n'est en réalité que légendes, contes et fables.

Mais sachez que notre mode de pensée est bien souvent entaché par ce que ce monde de babylone veut nous faire croire comme étant vrai ou faux.

Sans parler des géants ou plutôt titans de la mythologie grecque que l'on nous a toujours enseigné comme étant des fables juste bonnes à raconter aux enfants ou qui servent à engranger des milliards dans les salles de cinéma, alors que ceux qui croient au Livre d'Hénok et au Livre des Jubilés et de la Genèse savent bien que tout cela ne sont pas des fables mais la face obscure de l'humanité qui entraîna la colère d'Elohim par le déluge sur les hommes impies ainsi que sur cette race impie de titans et sur leurs pères que sont les anges déchus.

Sachez que de même, ce monde de babylone nous raconte que toute la Bible est une fable.

Dans la même pensée manipulatrice, on veut faire croire aux masses que des animaux légendaires souvent cités dans des contes pour enfants seraient aussi des légendes,  et pourtant ces animaux dits légendaires nous les retrouvons notamment dans la Bible.

Je vais notamment parler dans cette étude de 3 animaux legendaires qui sont le dragon cracheur de feu, le phoenix et la licorne. (Je ne m'attarderai pas dans cette étude sur les autres espèces de dragons qui ne sont rien d'autres que des dinosaures cités aussi dans la Bible et dans de nombreux ouvrages anciens, animaux ayant bien vécus avec les hommes, ce qui peut faire l'objet d'une autre étude.)

Savoir que ces 3 animaux dont je vais parler n'ont pas de rapports avec les animaux mutants de l'avant déluge décrits dans la mythologie Grecque, animaux qui étaient sûrement le fruit des manipulations génétiques causées par les anges déchus qui allèrent avec les femmes des hommes. 

Tandis que ces 3 animaux sont bien des créatures d'Elohim tels qu'Il les a créé et soit elles se sont simplement éteintes comme tant d'autres espèces animales, soit se sont tellement raréfiees qu'ils ne seraient que dans des régions encore inexplorées du globe, sans même parler du Léviathan qui se trouve aussi dans les eaux et personne ne peut dire aujourd'hui que cet animal ne se trouve pas encore aux fonds des mers car juste une infime partie en a été exploré.

Tout dans les Kadoshim Ketouvim (Saintes Écritures) prouve que ces 3 animaux ont bien existé et ne sont pas le fruit de l'imagination des hommes,  de plus, de nombreux autres écrits de l'antiquité rejoignent la Bible quand à l'existence réelle de ces animaux dits légendaires. 

Mais precisons aussi un point important qui est une évidence pour tout croyant Israélite en Yéhoshoua, ce point est qu'il faut bien sûr se tenir à l'écart de toutes croyances diaboliques autour de la deification de tel ou tel animal quel qu'il soit.

Cette étude est la pour découvrir et rétablir la Vérité et pour au final rendre uniquement Gloire et Louange à notre Créateur et à leur Créateur YHWH Elohim et non aux créatures.

Il nous faut savoir mettre de côté nos apprioris, car sachez que si certains animaux que vous connaissez aujourd'hui disparaissaient, les générations suivantes auraient du mal à croire que ces animaux aient jamais existé s'ils n'avaient que vos écrits pour en parler. 

Juste pour ne citer que deux exemples, le papillon un insecte qui se métamorphose et qui d'une chenille devient un être ailé avec des ailes splendides, ou encore un perroquet, un oiseau qui a la capacité de parler, ect... Comprenons bien que si ces animaux n'étonnent pas les hommes, c'est parce qu'ils en sont coutumiers.

Je vais donc pour prouver mes dires et vous convaincre, diviser cette étude en 3 parties. 

Une partie qui va parler du dragon cracheur de feu avec les différentes sources à l'appui, de même une partie qui va parler de la licorne, puis une troisième partie du pheonix.


Le dragon cracheur de feu


Le dragon cracheur de feu, animal reptilien, ayant la capacité de voler ou décrit ailleurs comme un animal aquatique, est souvent mentionné dans la plupart des civilisations avec des caractéristiques identiques. 

Malheureusement ces civilisations fonctionnant sur un mode de pensée païen conféraient à cet animal des pouvoirs mystiques liés à leur propre croyance diabolique. 

Regardons tout d'abord ce que nous en dit la Bible.

La description la plus importante de cet animal se trouve dans le Livre de Job. 

Oubliez les fausses traductions qui vous parlent de crocodile dans ce même passage, en effet, le mot Léviathan לויתן est bien distinct et décrit un animal qui n'est absolument pas semblable au crocodile comme vous allez le voir.

Mais avant il faut remettre certaines vérités essentielles en avant.
Il est à noter qu'une grande confusion règne dans les differentes traductions de la Bible concernant le mot dragon ou serpent.

Savoir que dans le texte Hébreu Massorétique, 4 mots distincs reviennent souvent traduits de manière interchangeables par dragon ou serpent :

le Leviathan לויתן 

le Saraph שָׂרָף

le Epheh אֶפְעֶה

le Na'hash נָחָשׁ

Si des noms distincts sont donnés en Hébreu, c'est parce que ces noms désignent aussi des caractéristiques différentes et donc ne peuvent pas simplement en être reduits à une telle approximation linguistique que celle du serpent.

Le Mot Na'hash נָחָשׁ désigne l'animal reptilien d'une manière large et générale. 

Tandis que les 3 autres mots désignent des Na'hash reptiles ayant des noms particuliers donc des espèces de reptiles différents.

On pourra alors parler 

de נָחָשׁ לויתן Na'hash Léviathan 

ou de נָחָשׁ שָׂרָף Na'hash Saraph 

ou de נָחָשׁ אֶפְעֶה N'a'hash Epheh.

Mais commençons par le נָחָשׁ לויתן Na'hash Léviathan

Job 40:20-28

20 Tu tireras le Léviathan לויתן avec un hameçon? et tu serreras sa langue avec une corde?
21 Mettras-tu un jonc dans ses narines, perceras-tu sa joue avec un crochet?
22 T'adressera-t-il beaucoup de prières, et te dira-t-il de douces paroles?
23 Fera-t-il un accord avec toi, et le prendras-tu pour esclave à toujours?
24 En joueras-tu comme d'un oiseau, et l'attacheras-tu pour amuser tes filles?
25 Les associés en feront-ils commerce, le partageront-ils entre des marchands?
26 Perceras-tu sa peau d'un dard, et sa tête d'un harpon?
27 Mets ta main sur lui: tu te souviendras de la bataille, et tu n'y reviendras pas.
28 Voici, tout espoir de le prendre est trompé; à son seul aspect on est jeté à terre!

Job 41

1 Il n'y a point d'homme si hardi qui l'ose réveiller; et qui se tiendra debout devant moi?
2 Qui m'a fait des avances, et je lui rendrai? Tout ce qui est sous les cieux est à moi.
3 Je ne me tairai pas sur ses membres, sur ses forces, et sur la beauté de sa stature.
4 Qui a soulevé le dessus de son vêtement? Qui est entré dans sa double mâchoire?
5 Qui a ouvert les portes de sa gueule? La terreur est autour de ses dents.
6 Ses puissants boucliers sont superbes; ils sont fermés, étroitement scellés.
7 Ils se touchent l'un l'autre, le vent ne passe point entre eux.
8 Ils sont adhérents l'un à l'autre; ils se tiennent, ils ne se séparent point.
Ses éternuements jettent un éclat de lumière, et ses yeux sont comme les paupières de l'aurore.
10 De sa bouche sortent des lueurs, et s'échappent des étincelles de feu.
11 De ses narines sort une fumée, comme d'un vase qui bout ou d'une chaudière.
12 Son souffle enflammerait des charbons, et une flamme sort de sa gueule.
13 Dans son cou réside la force, et la terreur marche devant lui.
14 Les fanons de sa chair sont adhérents; ils sont massifs, inébranlables.
15 Son cœur est massif comme une pierre, massif comme la meule de dessous.
16 Quand il se lève, les plus forts tremblent, ils défaillent d'effroi.
17 Quand on l'approche, l'épée ne sert à rien, ni la lance, ni le dard, ni la cuirasse.
18 Il regarde le fer comme de la paille, et l'airain comme du bois pourri.
19 La flèche ne le fait pas fuir, les pierres de la fronde sont pour lui comme du chaume;
20 Comme du chaume, la massue; il se rit du frémissement des javelots.
21 Son ventre a des tessons pointus: il étend une herse sur le limon.
22 Il fait bouillonner le gouffre comme une chaudière, il rend la mer semblable à un vase de parfumeur.
23 Il laisse après lui une trace brillante, on dirait sur l'abîme une blanche chevelure.
24 Il n'a pas son pareil sur la terre; il a été fait pour ne rien craindre.
25 Il regarde tout ce qui est élevé; il est roi des plus fiers animaux.


Déjà, oubliez le Lion comme roi des animaux, c'est le Léviathan le roi des animaux et c'est Elohim qui le dit.

Ici dans ce passage de Job, il ne fait aucun doute que cet animal crache du feu. Son coeur est également décrit comme d'une rare dureté, ce qui est confirmé par des histoires médiévales sur le coeur du dragon.  On peut noter que cet animal n'est pas un simple serpent comme celui qui fut maudit dans le jardin après la chute, car celui-ci a des dents et ce n'est ni une baleine comme dans la traduction moderne Hébraïque.

Notons que la description du Léviathan dans le Livre de Job correspond étroitement avec les représentations du dragon asiatique décrit comme étant un dragon aquatique. 



Parlons à présent du נָחָשׁ שָׂרָף Na'hash Saraph 

Savoir aussi que le dragon terrestre volant se trouve cité dans la Bible,  notamment dans Ésaïe avec le mot Hébreu 
Saraph Volant שָׂרָף מְעוֹפֵף 

Esaïe 30:6
Oracle à propos des animaux du Midi: À travers un pays de détresse et d'angoisse, où vivent lions et lionnes, epheh אֶפְעֶה et saraph volants וְשָׂרָף מְעוֹפֵף, ils transportent sur la croupe des ânons leurs richesses, et sur le dos des chameaux leurs trésors, chez un peuple qui n'est d'aucun secours.


Le mot Saraph שָׂרָף  a cela de particulier qu'il signifie en réalité Brûlant, donc littéralement on peut lire Brûlant Volant. Il est facile de deviner pourquoi cet animal est nommé ainsi, car il crache du Feu.

Nous retrouvons aussi le terme de Na'Hash Saraph dans la Torah, pour désigner de quelle sorte de reptile il s'agit.

Torah-Deutéronome 8:15
(YHWH Elohim) qui t'a conduit à travers ce vaste et redoutable désert, plein de Na'hash Saraph (Reptiles Brûlants), de scorpions, sol aride et sans eau; qui a fait, pour toi, jaillir des eaux de la pierre des rochers


Ce qui est aussi très intéressant, c'est au sujet de ce que nous nommons en Francais "serpent d'airan", voici ce que nous lisons réellement :

Torah-Nombres 21:8-9
YHWH dit à Moïse: "Fais toi-même un Saraph שָׂרָף et place-le au haut d'une perche: quiconque aura été mordu, qu'il le regarde et il vivra!"  Et Moïse fit un Na'hash Ne'heshet (reptile d'airain), le fixa sur une perche; et alors, si quelqu'un était mordu par un Na'hash, il levait les yeux vers le Na'hash Ne'heshet (reptile d'airain) et était sauvé.


Nous constatons qu'il s'agit exactement d'un reptile de feu, un Na'hash Saraph en airain qui fut placé sur la perche, comprendre donc qu'il ne s'agissait pas d'un reptile que nous nommons aujourd'hui communément serpent, qui n'a plus de pattes qui rampe sur son ventre et qui n'entend pas, mais il s'agit de ce que nous connaissons aujourd'hui sous l'appellation "dragon cracheur de feu".

Notons aussi que dans les récits sur les dragons de feu, ils les décrivent comme vivants dans des régions désertiques dans des cavernes.

Nous avons le Léviathan décrit aussi comme un Na'hash mais en tant que reptile aquatique.

Ésaïe 27:1
En ce jour-là, YHWH frappera, de sa dure, grande et forte épée, le Léviathan, le Na'hash agile, le Léviathan, le Na'hash tortueux, et il tuera le monstre marin.


Pourquoi cette allégorie ici ? Elohim le dit dans le Livre de Job, cet animal est indomptable, cela semble donc être une allegorie qui dit qu'Elohim Est le Seul qui peut vaincre.

Parlons à présent du נָחָשׁ אֶפְעֶה N'a'hash Epheh qui semble bien être le serpent tel que nous le nommons aujourd'hui mais qui ne crache pas du feu, rampant sur son ventre, n'entendant pas, espèce de Na'hash qui par satan tenta Ève dans le jardin et qui fut maudit par Elohim. Cet espèce de reptile est associée à la vipère ou à l'aspic.

Esaïe 30:6
Oracle à propos des animaux du Midi: À travers un pays de détresse et d'angoisse, où vivent lions et lionnes, epheh אֶפְעֶה et saraph volants וְשָׂרָף מְעוֹפֵף, ils transportent sur la croupe des ânons leurs richesses, et sur le dos des chameaux leurs trésors, chez un peuple qui n'est d'aucun secours.


Nous avons bien ici la preuve que les Israélites connaissaient donc le dragon aquatique cracheur de feu et le dragon volant cracheur de feu, cet animal dit légendaire, donc quoi d'étonnant à ce que des gens du moyen âge aient dépeint des chevaliers allant combattre ces créatures qui ont bel et bien existé. 

Bien avant le Moyen âge, des dragons volants sont décrits aussi par des historiens de l'antiquité bien que l'on ne sache pas s'il est question ici de dragons cracheurs de feu car tous les dragons volants ne crachaient pas du feu, pensons notamment au pterodactyle. 

Joseph Flavius parle de reptiles volants dans l'ancienne Égypte et en Arabie, et décrit leurs prédateurs,  l'ibis, qui stoppa leur invasion en Égypte. 

(Epstein, Perle S., Monsters: Their Histories, Homes, and Habits, 1973, p.43.)

Au 3ème siècle, l'historien Gauis Solinus discuta sur les serpents volants d'Arabie et établit que "le poison est si rapide que la mort arrive avant la douleur"

(Cobbin, Ingram, Condensed Commentary and Family Exposition on the Whole Bible, 1837, p. 171.)

Herodote historien Grec écrivit :

"Il y a un endroit en Arabie situé très près de la ville de Buto, où je me suis rendu, sur les oui-dires de certains serpents ailés, et quand je suis arrivé là, je vis des os et des colonnes vertebrales de serpents, en telle quantité qu'il est impossible de décrire et il y avait des tas de colonnes vertebrales, des tas de grandes et d'autres moins grandes et d'autres encore plus petites que ceux-ci, et ces tas étaient nombreux."

"et l'histoire dit qu'au commencement du printemps, les serpents ailés volent de l'Arabie vers l'Egypte, et les oiseaux nommés Ibis les rencontrent à l'entrée de ce pays et ne permettent pas aux serpents d'entrer mais les tuent. C'est pour cela (disent ceux d'Arabie) que l'Ibis est honoré par les Egyptiens et les Egyptiens aussi disent que c'est pour cette raison qu'ils honorent ces oiseaux. "

"La forme de ces serpents est comme le serpent d'eau mais il avait des ailes sans plumes et cela ressemblait à des ailes de chauve-souris..."

Ici le fait qu'Herodote parle d'ossature semble exclure un simple serpent d'eau tel qu'on les connaît aujourd'hui, savoir que le terme de serpent désigne un reptile et qu'en désignant un reptile d'eau, il parle probablement d'un animal ressemblant plus à un crocodile.

(Herodotus, Historiae, tr. Henry Clay, 1850, pp. 75-76.)


La Licorne


En Hébreu la Licorne se dit Re'em רֶאֵם, équivalent de l'arabe rim, cet animal est mentionné neuf fois dans la Bible. 

Savoir que ce mot a été traduit dans la Septante en Grec par μονοκέρωτος Monokeros Unicorne qui signifie une seule corne traduit en Français par Licorne.

Torah-Nombres 23:21-22
Il n'aperçoit point d'iniquité en Jacob, il ne voit point de mal en Israël: YHWH, son Elohim, est avec lui, et l'amitié d'un roi le protège. Délivré, par cet Elohim, de l'Egypte,il a le vigoureux élan du Réêm רֶאֵם.


Voir Septante

Torah-Nombres 23:21-22 (Septante)
Il n'y aura point de souffrance en Jacob, on ne verra point de douleur en Israël. YHWH son Elohim est avec lui, la gloire de ses princes est en lui.C'est Elohim qui l'a tiré d'Egypte ;  sa gloire est comme celle de la Licorne μονοκέρωτος (unicorne).


Torah-Nombres 24:8
Quand Elohim le fit sortir de l'Egypte, son élan fut celui du Réêm רֶאֵם ; il dévore les peuples qui l'attaquent, il brise leurs os, trempe ses flèches dans leur sang

Torah-Nombres 24:8 (Septante)
C'est Elohim qui l'a tiré d'Egypte ; sa gloire est comme celle de la Licorne μονοκέρωτος (unicorne). Elle dévorera les nations ennemies, elle fera sortir la moelle de leurs os, elle les percera de ses flèches.


Voir aussi 
Torah-Deutéronome 33:17
Job 39:9-10
les Psaumes 22:21 29:6 92:10
et Esaïe 34:7

Notons que ce qui ressort de l'image de la Licorne est un cheval blanc avec une corne, mais les descriptions dans les ouvrages antiques décrivent des espèces différentes les unes des autres ayant une seule corne.  En effet, tout comme nous avons plusieurs espèces d'antilopes à deux cornes, ainsi en est-il des animaux unicornes. 

Mais voyons quelques écrits de l'antiquité qui rendent tout à fait crédible l'existence d'espèces animales à une seule corne.


Durant l'Antiquité, des animaux unicornes sont connus par les sources gréco-romaines. Ils n'appartiennent pas à une légende populaire vivante, et ne figurent que dans des récits de voyages et descriptions d'animaux recopiées les unes sur les autres. Ils ne marquent ni les arts plastiques, ni les récits créatifs, ni les légendes, ni la mythologie de l'Antiquité. 

Par son omniprésence dans l'Art et les récits des lettrés, la licorne européenne devient ensuite l'animal imaginaire le plus important du Moyen Âge à la Renaissance.

Sources grecques

Les sources grecques se rattachent à l'histoire naturelle, la plupart de ces textes attestant d'une réelle croyance en l'existence d'un animal unicorne en Inde.

Ctésias
Le plus ancien texte de la littérature occidentale évoquant la licorne date de -416 à -398, il est dû au médecin grec Ctésias, qui réside dix-sept ans à la cour de Perse, avec Darius II et Artaxerxès II. À son retour en Grèce, il rédige une Histoire de l'Inde nommée Indica (l'Inde étant un pays où il n'a jamais séjourné), dont il reste des fragments rapportés au ixe siècle par Photios. Ils décrivent, parmi les peuples et animaux fabuleux de l'Inde :

« [...] des ânes sauvages de la grandeur des chevaux, et même de plus grands encore. Ils ont le corps blanc, la tête couleur de pourpre, les yeux bleuâtres, une corne au front longue d'une coudée. La partie inférieure de cette corne, en partant du front et en remontant jusqu'à deux palmes, est entièrement blanche ; celle du milieu est noire ; la supérieure est pourpre, d'un beau rouge, et se termine en pointe. On en fait des vases à boire. Ceux qui s'en servent ne sont sujets ni aux convulsions, ni à l'épilepsie, ni à être empoisonnés, pourvu qu'avant de prendre du poison, ou qu'après en avoir pris, ils boivent dans ces vases de l'eau, du vin, ou d'une autre liqueur quelconque. Les ânes domestiques ou sauvages des autres pays n'ont, de même que tous les solipèdes, ni l'osselet, ni la vésicule du fiel. L'âne d'Inde est le seul qui les ait. Leur osselet est le plus beau que j'aie vu ; il ressemble pour la figure et la grandeur à celui du bœuf. Il est pesant comme du plomb et rouge jusqu'au fond comme du cinabre. Cet animal est très fort et très vite à la course. Le cheval, ni aucun autre animal, ne peut l'atteindre »

— Ctésias, Indica

Ctésias semble croire fermement en l'existence de l'animal qu'il décrit.

Aristote
Au ive siècle av. J.-C., le philosophe Aristote classe les animaux par le nombre de leurs cornes et de leurs sabots, peut-être en s'appuyant sur Ctésias. Il en distingue deux qui auraient une corne, l'âne indien et l'oryx :

« On peut encore remarquer que certains animaux ont des cornes, et que les autres n'en ont pas. La plupart de ceux qui sont pourvus de cornes ont le sabot fendu, comme le bœuf, le cerf et la chèvre ; on n'a jamais observé d'animal au sabot non-fendu à deux cornes. Mais il y a un petit nombre d'animaux qui ont une seule corne et le sabot non-fendu, comme l'âne des Indes. L'oryx n'a qu'une corne, et il a le sabot fendu. »

— Aristote, Histoire des animaux

Mégasthène
Mégasthène est, vers 300 av. J.-C., envoyé comme ambassadeur à la cour de Chandragupta Maurya, roi des Indes, à Pataliputra sur les bords du Gange. Il y reste une dizaine d'années et rédige son livre Indica, le plus important livre sur l'Inde antique écrit après les conquêtes d'Alexandre. Il décrit un animal solitaire des montagnes appelé « Kartazoon » ou « kartajan » d'après la langue du pays. Pour la première fois, cet animal unicorne est doux avec les autres animaux. Querelleur envers les siens, son agressivité ne s'adoucit qu'à la saison des amours et sa corne est utilisée comme remède contre les poisons. Strabon le cite en disant qu' « il existe dans les régions sauvages de l'Inde des chevaux à tête de cerf surmontée d'une seule corne ».

Sources romaines

Licorne par Andres de Valdecebro, Madrid, 1658, inspirée de la description de Pline l'Ancien.
La croyance se perpétue à l'époque romaine, Jules César attestant lui-même la présence d'une sorte de cerf unicorne dans la forêt hercynienne.

Pline l'Ancien
La description de Pline l'Ancien, au ier siècle, sert de base à de nombreux ouvrages plus tardifs :

« La bête la plus sauvage de l’Inde est le monoceros ; il a le corps du cheval, la tête du cerf, les pieds de l’éléphant, la queue du sanglier ; un mugissement grave, une seule corne noire haute de deux coudées qui se dresse au milieu du front. On dit qu’on ne le prend pas vivant. »

— Pline l'Ancien, Histoire naturelle, livre VIII, chapitre XXXI.


Philostrate l'Athénien
Au IIe siècle, Philostrate l'Athénien reprend le récit de Ctésias dans sa Vie d'Apollonius de Tyane, sans prêter foi aux vertus médicinales de la corne :

« Dans les marais qui bordent le fleuve on prend des onagres. Ces animaux ont sur le front une corne, dont ils se servent pour combattre à la manière des taureaux, et cela avec beaucoup de courage. Les Indiens font de ces cornes des coupes, et leur attribuent des propriétés merveilleuses : il suffit d'avoir bu dans une de ces cornes pour être pendant tout le jour à l'abri de toute maladie, pour ne pas souffrir d'une blessure, pour traverser impunément le feu, pour n'avoir rien à craindre des poisons les plus violents : ces coupes sont réservées aux rois, et les rois seuls font la chasse à l'onagre. Apollonius dit avoir vu un de ces animaux, et s'être écrié : « Voilà un singulier animal ! » Et comme Damis lui demandait s'il croyait à ce que l'on contait des cornes de l'onagre, il répondit : « Je le croirai quand on me montrera quelqu'un de ces rois de l'Inde qui ne soit pas mortel. Lorsqu'un homme peut me présenter, ou présenter au premier venu une coupe qui, loin d'engendrer les maladies, les éloigne, comment supposer qu'il ne commence pas par s'en verser à longs traits jusqu'à s'enivrer ? Et en vérité personne ne pourrait trouver mauvais qu'on s'enivrât à boire à une telle coupe. »

— Philostrate l'Athénien, Vie d'Apollonius de Tyane

Claude Élien
Au début du IIIe siècle, Claude Élien reprend peut-être les récits de Ctésias, ou ceux de Mégasthène :

« J’ai appris qu’il naissait en Inde des onagres dont la taille n’est pas inférieure à celle des chevaux. Tout leur corps est blanc, sauf leur tête, qui se rapproche du pourpre, et leurs yeux, qui diffusent une couleur bleu foncé. Ils ont sur le front une corne qui atteint bien une coudée et demie de long : la base de la corne est blanche, la pointe rouge vif, et la partie médiane d’un noir profond. (…) d’après Ctésias, les ânes indiens qui possèdent une corne (…) sont plus rapides que les ânes, et même plus rapides que les chevaux et les cerfs (…). Voici jusqu’où va la force de ces animaux : rien ne peut résister à leurs coups et tout cède et, le cas échéant, est complètement broyé et mutilé. Il leur arrive même fréquemment de déchirer les flancs de chevaux, en se ruant sur eux, et de leur faire sortir les entrailles (…). Il est pratiquement impossible de capturer un adulte vivant, et on les abat avec des lances et des flèches (…). »

Nous avons aussi des récits de voyages et d'exploration.

Pierre Pomet mentionne cinq espèces de licornes dans son Histoire générale des drogues. Voir dessins ci-dessous


Jan Jonston mentionne huit espèces de licornes dans Historia Naturalis de Quadrupedibus, Amsterdam, 1652. Voir dessins ci-dessous


Dès l’antiquité, Ctésias affirme à son retour des Indes que l’âne de ce pays porte une corne unique au milieu de la tête. Ses dires sont repris par Aristote. De la fin du Moyen Âge à la Renaissance, à l'époque des grandes explorations, de nombreux voyageurs assurent avoir vu des licornes et en font des descriptions très précises, souvent contradictoires, qui amenèrent certains interprètes à croire que les licornes formaient une famille comprenant des races différentes. 

Ludovico de Verthema
Lors d'un séjour à La Mecque en 1503, l'explorateur italien Ludovico de Verthema rapporta avoir vu deux licornes dans un enclos, elles auraient été envoyées au Sultan de La Mecque par un roi d’Éthiopie en gage d’alliance, comme la plus belle chose qui soit au monde, un riche trésor et une grande merveille.« Le plus grand est fait comme un poulain d’un an, et a une corne d’environ quatre paumes de long. Il a la couleur d’un bai brun, la tête d’un cerf, le col court, le poil court et pendant sur un côté, la jambe légère comme un chevreuil. Son pied est fendu comme celui d’une chèvre et il a des poils sur les jambes de derrière. C’est une bête fière et discrète. »

Jérôme Lobo
Le jésuite portugais Jérôme Lobo cherchait les sources du Nil quand il rapporte sa rencontre avec des licornes dans un récit de 1672 : « C’est là que l’on a vu la véritable licorne... Pour la licorne, on ne peut la confondre avec le rhinocéros qui a deux cornes, pas droites mais courbées. Elle est de la grandeur d’un cheval de médiocre taille, d’un poil brun tirant sur le noir ; elle a le crin et la queue noire, le crin court et peu fourni… avec une corne droite longue de cinq palmes, d’une couleur qui tire sur le blanc. Elle demeure toujours dans les bois et ne se hasarde guère dans les lieux découverts. Les peuples de ces pays mangent la chair de ces bêtes comme de toutes les autres. »

Autres récits

Frontispice de De unicornu observationes novae, 1678.
Ambroise Paré cite le chirurgien Louis Paradis qui décrit une licorne : « son poil était couleur de castor, fort lissé, le cou grêle, de petites oreilles, une corne entre les oreilles fort lissée, de couleur obscure, basanée, de longueur d’un pied seulement, la tête courte et sèche, le mufle rond, semblable à celui d’un veau, les yeux assez grands, ayant un regard fort farouche, les jambes sèches, les pieds fendus comme une biche, la queue ronde et courte comme celle d’un cerf. Elle était tout d’une même couleur, excepté un pied de devant qui était de couleur jaune. »

En 1652, Thomas Bartholin cite « un animal de la grandeur d’un cheval moyen, de couleur grise comme un âne, avec une ligne noire sur toute la longueur du dos, et une corne au milieu du front longue de trois spithames ».

En 1690, le Dictionnaire universel d’Antoine Furetière donne cette définition de l'unicorne : « Il a une corne blanche au milieu du front, de cinq palmes de longueur... ». Un voyageur portugais décrit des licornes éthiopiennes en ces termes : « La licorne, qu’on trouve dans les montagnes de Beth en la Haute Éthiopie, est de couleur cendrée, et ressemble à un poulain de deux ans, hormis qu’elle a une barbe de bouc, et au milieu du front une corne de trois pieds, qui est polie et blanche comme de l’ivoire et rayée de raies jaunes, depuis le haut jusqu’en bas ».

Lieux d'observation
Les récits d'explorateurs concordent parfois pour situer les licornes. L'Inde est très souvent citée, de même que l'Éthiopie, et ces deux pays forment les « terres d'élection des licornes ». D'autres témoignages isolés mentionnent plusieurs lieux au Moyen-Orient, Madagascar, le Caucase, l'Asie du Sud-Est et, plus exceptionnellement, les côtes est américaines ainsi que le Groenland et l'Antarctique.

Les licornes américaines sont censées vivre près de la frontière canadienne : « des animaux ressemblant à des chevaux, mais avec des sabots fendus, le poil dru, une corne longue et droite au milieu du front, la queue d’un porc, les yeux noirs et le cou d’un cerf. »
Plus loin dans le même ouvrage, l'auteur décrit « des chevaux sauvages au front armé d’une longue corne, avec une tête de cerf, ayant le poil de la belette, le cou court, une crinière pendant d’un seul côté, les pattes fines, des sabots de chèvres. »

Pourquoi cet animal s'est-il eteint comme tant d'autres espèces?  La main de l'homme est passée par là, car cet animal était prisé pour sa corne ayant selon les histoires des vertues médicales,  cet animal fut chassé à outrance jusqu'à son extinction enfin à moins qu'il en reste encore dans des coins reculées inexplorés. 

Notez bien que l'éléphant et le rhinocéros sont aussi en voie d'extinction à cause de leurs défenses et que s'ils n'étaient pas considérés comme des espèces protégées, nous n'aurions plus le bonheur d'en voir encore aujourd'hui.


Le Pheonix


Nous connaissons la légende de cet oiseau comme renaissant de ses cendres.

Nous avons un Livre Biblique post Yéhoshoua juste après les Apôtres qui est une lettre attribuée à Clément,  malheureusement enlevé du canon officiel.

Pour ceux qui connaissent cette lettre, l'auteur qu'il soit Clément ou non fait partie d'une assemblée Israélite en Yéhoshoua à Rome et écrit à l'Assemblée Israélite en Yéhoshoua qui est à Corinthe, cela est clairement visible pour tous ceux qui connaissent et savent quelle est la Foi Israélite authentique.

Philippiens 4:3
Et toi aussi, fidèle collègue, oui, je te prie de les aider, elles qui ont combattu pour l'Évangile avec moi, et avec Clément et mes autres compagnons d'oeuvre, dont les noms sont dans le livre de vie.


Chapitre 25
1. Considérons le signe prodigieux que nous offrent les régions de l'Orient, c'est-à-dire l'Arabie.
2. Il y a là bas, un oiseau qu'on nomme phénix. Il est seul de son espèce et vit cinq cents ans ; et lorsqu'il approche du terme de sa vie, il construit lui-même son cercueil où il pénètre, son temps accompli, pour mourir.
3. De sa chair corrompue naît un ver qui se nourrit de la charogne de l'oiseau mort, puis se couvre de plumes; et lorsqu'il est devenu fort, il soulève le cercueil rempli des ossements de son ancêtre, et l'emporte loin de l'Arabie, en Égypte, jusqu'à la ville nommée Héliopolis.
4. Là, en plein jour, aux yeux de tous, il s'en vient à tire-d'aile le déposer sur l'autel du soleil, puis il reprend son vol pour le retour.
5. Alors les sacrificateurs consultent leurs annales et constatent qu'il est venu après cinq cents ans révolus.


Pour ceux qui veulent lire cette lettre au complet
http://ketouvamorclement.blogspot.com/ncr

Beaucoup de légendes naissent à partir de faits réels.

Cet oiseau se reproduisait en mourrant par un processus bien établit et cela se produisait dans la région de l'Arabie pas n'importe où, ce qui peut nous paraître extraordinaire mais pourtant sommes-nous étonnés lorsque nous voyons une chenille se transformer en papillon?

La localisation géographique démontre que ce fait n'est pas une légende mais qu'il était géolocalisé.

Notons que le phénix se reproduisait en mourrant par un processus bien précis et non simplement par sa mort. 

Le phénix selon les dire de l'épître dites de Clément creusait un trou dans le sol avant de mourir ce qui suggère un processus bien précis pour que le ver sorti du cadavre face son oeuvre et se transforme en oiseau.

Ce processus de transformation est présent partout dans la nature, la chenille en papillon, le lézard en grenouille, ect... et si on prend l'homme la plus grande des créatures d'Elohim, le foetus qui est une masse informe et qui deviendra un être humain.

Il y a bien un processus de transformation présent dans la nature qu'Elohim a créé.

Donc quoi d'étonnant qu'un ver ou ce qui est nommé un ver se transforme par un processus en un oiseau magnifique tout comme une chenille en papillon?

En effet, nous voyons un procédé similiare chez le papillon, la chenille fait un cocon et se transforme en papillon.

Et sur la longévité de cet oiseau, bien des animaux vivent plus vieux que les hommes selon l'espérance de vie de l'homme d'aujourd'hui.

Par exemple, une tortue géante des Seychelles serait morte avec un âge supérieur à 250 ans. Donc pourquoi s'étonner qu'Elohim ait fait vivre un oiseau 500 ans?

Savoir aussi que l'histoire Juive hors Biblique croit aussi fermement en l'existence de cet oiseau.

Mais voyons aussi ce qu'en disent différents ouvrages de l'antiquité.

D'après ces textes, sa résurrection avait lieu en Arabie et dans les pays alentour, comme l'Égypte, où il était vénéré. Le phénix était une sorte d'aigle, de taille considérable ; son plumage se paraît de rouge, de bleu et d'or éclatant, et son aspect était splendide. 

Caius Julius Solinus nous parle de son aspect dans son livre Polyhistor au chapitre 3.

« Là aussi naît le phénix, qui a la grandeur de l'aigle, la tête ornée d'une touffe de plumes, la mandibule inférieure parée de caroncules, le cou rayonnant d'or, le reste du corps de couleur pourpre, si ce n'est la queue, qui est azurée et semée de plumes incarnates. »


Hérodote est le premier à fournir une version détaillée du phoenix :

« On range aussi dans la même classe un autre oiseau qu'on appelle phénix. Je ne l'ai vu qu'en peinture ; on le voit rarement ; et, si l'on en croit les Héliopolitains, il ne se montre dans leur pays que tous les cinq cents ans, lorsque son père vient à mourir. S'il ressemble à son portrait, ses ailes sont en partie dorées et en partie rouges, et il est entièrement conforme à l'aigle quant à la figure et à la description détaillée. On en rapporte une particularité qui me paraît incroyable. Il part, disent les Égyptiens, d'Éthiopie, se rend au temple du Soleil avec le corps de son père, qu'il porte enveloppé dans de la myrrhe, et lui donne la sépulture dans ce temple. Voici de quelle manière : il fait avec de la myrrhe une masse en forme d'œuf, du poids qu'il se croit capable de porter, la soulève, et essaye si elle n'est pas trop pesante ; ensuite, lorsqu'il a fini ces essais, il creuse cet œuf, y introduit son père, puis il bouche l'ouverture avec de la myrrhe : cet œuf est alors de même poids que lorsque la masse était entière. Lorsqu'il l'a, dis-je, renfermé, il le porte en Égypte dans le temple du Soleil. »

Franchement,  quoi d'étonnant à ce qu'un tel oiseau ait pû exister quand on voit les couleurs magnifiques qu'Elohim a attribué  aux différents oiseaux peuplant la planète. 

Par le biais des documentaires animaliers, nous découvrons souvent de nouvelles espèces inconnues et des comportements et processus inconnus jusqu'alors.





Je concluerai donc cette étude en disant juste qu'il faut savoir regarder au delà de ce que l'on nous présente dans ce monde fermé à la Vérité pour chercher la Réalité telle qu'Elohim nous la donne, croyant que rien n'est impossible de la part de YHWH notre Elohim Tout Puissant bien sûr tout en abolissant toutes les croyances diaboliques autour de la deification de tel ou tel animal quel qu'il soit pour rendre uniquement Gloire et Louange à notre Créateur et leur Créateur YHWH Elohim.