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mercredi 6 janvier 2016

La casheroute Juive orthodoxe est-elle vraiment entièrement casher ?

La casheroute Juive orthodoxe 
est-elle vraiment entièrement casher ?


Casheroute, est le mot Hébreu qui désigne les lois alimentaires données par Elohim dans la Torah. Casher signifie convenable c'est à dire ce qui est autorisé de consommer selon la Torah.

Ce sujet est là pour alerter les croyants Israélites en Yéhoshoua sur le fait que la casheroute Juive orthodoxe est loin d'être casher sur plusieurs points et pas des moindres.

Les animaux purs et impurs sont cités dans la Torah du Lévitique chapitre 11.

Mais il y a 3 points importants dans la Torah de Moïse que la casheroute Juive orthodoxe enfreint. 


1- Nous allons évoquer ici le premier qui a une importance de premier ordre, celui de ne pas consommer le sang d'un animal.

Savoir tout d'abord que ne pas consommer de sang signifie que les viandes autorisées à la consommation doivent être obligatoirement égorgées vivantes. Pourquoi vivantes ?

Savoir pour les novices que lorsqu'une bête est tuée sans être égorgée en premier, il reste peu de temps pour égorger la bête car quand le coeur de la bête cesse de battre, alors le sang se coagule dans le corps de la bête et le sang des artères ne peut être évacué correctement par l'egorgement donc dans ce cas de figure nous ne sommes plus dans un abattage conforme avec la Torah. 

Mais vous me direz donc que le rabbina Juif orthodxe suit cette règle à la lettre avec la shechitta (mode d'abattage rituel par egorgement de la bête vivante), disons que oui concernant le bétail consommable mais non concernant les poissons consommables.

Car la casheroute Juive orthodoxe autorise la consommation de sang de poisson, ce qui est pourtant interdit dans la Torah.

Tout cela, en se basant sur une interprétation erronée d'un verset de la Torah qui dit ceci :

Torah-Nombres 11:21-22
Moïse repartit: "Six cent mille voyageurs composent le peuple dont je fais partie, et tu veux que je leur donne de la viande à manger pour un mois entier! 
Faudra-t-il leur tuer brebis et bœufs, pour qu'ils en aient assez? 
Leur amasser tous les poissons de la mer, pour qu'ils en aient assez?" 


La guemara (TB H'oulin 27b) déduit donc de cela que "brebis et bœufs" doivent être "tués", c'est-à-dire abattus rituellement, alors que pour les poissons il suffit de les "amasser"

Le Rambam (hil. Sheh'ita 1,3) dit qu'on a le droit de manger les poissons vivants ou même si on les trouve morts dans l'eau.

Dans la Tossefta (recueil d'enseignements rabbiniques du temps de la mishna - Teroumot 9,6) il est clairement explicité que l'on peut manger des poissons vivants ou morts et qu'ils n'ont pas besoin de sheh'ita. 

Le Pri H'adash (Rav H'izkia Da Silva, 1656-1695 - YD 13,1) explique que cela est dû au fait qu'il y a une corrélation entre l'interdit de manger du sang et l'interdit de manger un animal vivant (TB H'oulin 102) et comme il n'y a pas d'interdit de consommer le sang du poisson, il n'est que logique qu'on puisse le manger vivant.

Cependant certains de leurs rabbins n'étaient pas d'accord avec cela, en effet le Rabbi Shmouel de Modena (16ème siècle, Grèce) rapporte dans ses responsas (Maharshdam YD 1), tout comme le fit déjà le Rav Yossef Karo dans son commentaire sur le Rambam (Kessef Mishné, ad loc.) l'avis de Rav Sa'adia Gaon (882-942) préconisant l'interdit de manger des poissons morts dans l'eau ou vivants. 

Selon lui, le fait d'amasser étant semblable à la sheh'ita, il faut que ce fait "rende propre" à la consommation le poisson, le cas échéant il est interdit de le manger.

Cependant, cet avis, bien que rappelé par les décisionnaires n'a pas été fixé par la halah'a (bien que le Pardes Yossef Hah'adash sur par. Behaaloteh'a affirme que le Maharshdam YD 326,8 et le Mabit dans son Kiryat Sefer, hil. Sheh'ita, chap. 1) tranchent selon cet avis, car ses contemporains déjà (Ba'al Ha'Itour et Rav Nissim Gaon) s'opposèrent à son avis en rapportant comme preuve la Tossefta précédemment citée.

Voilà  comment d'une interprétation erronée d'un simple verset de la Torah, les rabbins Juifs orthodoxes descendants des pharisiens entraînent tout le peuple Juif à abolir ce Commandement pourtant très clair de la Torah qui suit :

Torah-Genese 9:2-3 (Septante)
Vous inspirerez crainte et terreur à toutes les bêtes fauves de la terre, aux oiseaux du ciel, à tout ce qui se meut sur la terre, et à tous les poissons de la mer. Je les livre à vos mains.
Tout ce qui se meut et a vie vous servira d'aliment ; Je vous donne de même, dans les champs, toute plante potagère.
Cependant, vous ne mangerez pas de chair ayant encore le sang et la vie.


Ce Commandement est extrêmement important et voici ce que nous retrouvons dans le Manuscrit Biblique de Damas des Juifs de Qumran.

Manuscrit de Qumran
Les poissons ne peuvent être mangés que s'ils ont été vidés vivants et que leur sang a été rejeté dehors. 


Actes 15:19-21
C'est pourquoi j'estime qu'il ne faut point inquiéter ceux des nations qui se convertissent à Elohim;
Mais leur écrire de s'abstenir des souillures des idoles, de la fornication, des animaux étouffés et du sang. Car depuis plusieurs siècles, il y a dans chaque ville, des gens qui prêchent Moïse dans les synagogues, où on le lit tous les jours de shabbat.


Et voici ce que Noah dit à ses 3 fils

Torah-Jubilés 7:24-28
Car quiconque verse le sang humain et quiconque mange du sang de n’importe quelle chair sera entièrement détruit de la terre et il ne restera aucun homme qui mange du sang ou qui verse le sang humain sur la terre - il ne restera rien non plus de sa semence ni de descendant(s) vivant(s) sous les cieux, car ils iront dans le sheol, ils descendront dans une place de condamnation et ils seront tous soustraits par une mort violente dans la ténèbre de l’abîme. 
Il ne se verra pas de sang sur vous de tout le sang déversé aux jours où vous aurez tué des bêtes ou bétail ou n’importe quel ailé sur la terre. 
Et faites une bonne action pour vos âmes en recouvrant ce qui a été déversé à la surface du sol. Et vous ne serez pas comme celui qui mange avec le sang et gardez-vous de quiconque mange du sang devant vous - couvrez le sang, car ainsi ai-je été commandé de vous témoigner, à vous et vos enfants, conjointement avec toute personne. 
Ne tolérez pas que l’âme soit mangée avec la chair ; que votre sang qui est votre vie ne soit pas réclamé de la main de toute personne qui [le] verse sur la terre, car la terre sera nettoyée du sang qui a été versé en elle que par le sang de celui qui l’a versé [seulement], ainsi la terre en sera purifiée durant toutes ses générations.
Et maintenant mes enfants, écoutez, rendez jugement et justice pour que vous soyez plantés en justice à la surface de la terre entière et votre gloire s’élèvera devant mon Elohim qui me sauva des eaux du déluge.


Ce Commandement est extrêmement important et force est de constater que concernant les poissons, ce commandement est aboli et par les Juifs orthodoxes et par les nations dans la grande industrie qui vendent des poissons morts qui n'ont pas été vidés vivants donc manger ces poissons morts qui n'ont pas été vidés vivants équivaut à manger du sang tout comme le fait de manger des viandes du bétail mortes qui n'ont pas été égorgées vivantes.



2- Autre point de la casheroute Juive orthodoxe qui enfreint la Torah de Moïse est le fait qu'ils autorisent l'abattage de vaches enceintes ce qui est interdit par la Torah. 

Hormis la polémique concernant l'étourdissement ou non de la bête,  étourdissement qui après comparaisons n'enlève absolument rien à la bonne évacuation du sang des artères, en réalité, la quantité de sang écoulé est la même que sans étourdissement.

Si donc, l'on considérait le seul fait que le boeuf doit être égorgé afin que le sang des artères soit enlevé, on pourrait continuer à dire comme je l'ai déjà fais, que les vaches abattues et vendues dans l'industrie sont kashers selon la Torah.  

Mais il y a une Vérité cachée qui n'est pas souvent révélée au grand public et que celui-ci bien souvent ne veut pas voir, c'est un autre Commandement de la Torah concernant l'abattage qui est bafoué et ce, même au sein des viandes abattues selon le rituel d'abattage du rabbina orthodoxe.

Voici ce Commandement bafoué :

Torah-Lévitique 22:28
Vous ne sacrifierez pas le même jour la vache, la brebis et leurs rejetons.


Torah-Temple 16:8-9
Vous ne Me sacrifierez pas des bovins ou des moutons ou des chèvres qui sont enceintescar ce serait une abomination pour Moi. Vous n'abattrez pas une vache ou une brebis et son petit le même jour, et vous ne tuerez pas une mère avec son petit. 


Les Juifs Karaïtes l'autre mouvement du Judaïsme opposé au Judaïsme orthodoxe qui n'ont pas le Rouleau du Temple dans leur canon interprètent eux aussi le passage du Lévitique ainsi, ils ne tuent jamais une vache ou brebis ou chèvre enceinte, c'est d'ailleurs aussi en partie pour cela qu'ils ne considèrent pas les viandes abattues selon le rituel orthodoxe comme kashers.

Voir ci-dessous un abattage d'une vache enceinte exercé par des Juifs orthodoxes en Israël 



https://www.youtube.com/watch?v=Dxck69dfLP0&app=desktop

A présent venons-en aussi à la réalité des faits concernant l'abattage industriel en Occident.

Voici l'article d'un site qui parle de ce fait :


À combien peut-on estimer le nombre d’animaux gestants qui sont tués ? 

Le DEFRA (Département britannique de l’Environnement, de l’Alimentation et des Affaires rurales) affirme ne voir aucune raison de comptabiliser le nombre d’animaux gestants abattus. Cependant, un article scientifique publié par la British Cattle Veterinary Association [1] [BCVA – Association britannique des vétérinaires consacrée au bétail] révèle que 150 000 vaches gestantes sont envoyées à l’abattoir chaque année. Au moins 40 000 d’entre elles touchent au terme de leur gestation et portent des veaux qui pourraient être aptes à survivre hors du ventre maternel.



Pourquoi les vaches gestantes sont-elles abattues ?

90% des vaches sont des laitières et la majorité des agriculteurs n’ont même pas remarqué leur gestation. Dans l’enquête menée par la BCVA, 50,9% d’entre eux pensaient que la vache n’était pas gestante tandis que 27,3% ont déclaré qu’ils ne savaient pas. La stérilité est le plus fréquemment invoquée pour faire tuer un animal, suivie de la présence d’une mammite (gonflement douloureux des mamelles qui affecte souvent les vaches laitières) et, enfin, la vieillesse. Ainsi, certaines vaches sont-elles envoyées à l’abattoir parce qu’on les soupçonne d’être stériles alors qu’en réalité elles sont enceintes. Dans le cadre des mesures de lutte contre l’ESB, les vaches laitières âgées de plus de 30 mois doivent être tuées et incinérées. Le système de compensations financières ne fait qu’encourager le massacre de vaches gestantes : les animaux expédiés sur les marchés aux bestiaux sont pesés vifs et l’éleveur est indemnisé au kilo. Si l’animal est gestant, il touchera donc plus d’argent..


Comment ces animaux sont-ils tués ?

Aucune réglementation particulière n’a été mise en place pour protéger les animaux gestants dans les abattoirs. Viva ! a pu filmer ce qu’il s’y passait et mener une enquête approfondie sur l’industrie de l’abattage au Royaume-Uni. Nous avons découvert que les méthodes d’étourdissement sont souvent inadaptées et que très souvent les animaux reprennent conscience tandis qu’on les saigne à mort.

Chaque année, 5 millions de moutons étourdis par décharge électrique se réveillent avant que la saignée ne les ait tués.

(...)

(...)

Chaque année encore, jusqu’à 230 000 bovins ne sont pas correctement étourdis par le pistolet d’abattage. Ils devront donc subir la douleur d’un coup de pistolet à la tête, puis se verront infliger un second tir ou seront saignés alors qu’ils sont toujours conscients.


Est-ce que les animaux non nés souffrent lorsque leur mère est abattue ?

Le vétérinaire en chef de la RSPCA [Société royale pour la prévention de la cruauté envers les animaux] explique que « le problème lorsque l’on tue une brebis à un stade avancé de sa gestation, c’est que si elle reçoit un coup à la tête, le fœtus ne meurt pas immédiatement comme la mère, et ce sera pour lui une mort prolongée et assez horrible. »

Après avoir été étourdis, les animaux sont saignés puis laissés se vider de leur sang pendant 20 secondes (pour les moutons et les cochons) et 30 secondes (pour les bovins). Interrogé sur ce qu’il se passe lorsqu’une vache gestante est abattue, le professeur Donald Broom (spécialiste du bien-être animal à l’Université de Cambridge) a donné cette réponse : « L’étourdissement et la saignée tueront la vache. Le veau mourra aussi, mais un peu plus tard – il faut sans doute compter entre 30 et 90 secondes. » Ce qui signifie que le fœtus serait toujours en vie tandis que l’on découpe les pattes avant, la tête et peut-être la peau de sa mère.



Personne ne sait avec certitude à quel moment précis meurent les fœtus. Il est possible qu’ils soient toujours vivants lorsque l’on éventre leur mère.

Gabrielle Meurer, membre du Collège royal des chirurgiens vétérinaires et qui a dans le passé travaillé officiellement dans les abattoirs britanniques, témoigne que « ce qui se passe en ce moment-même dans les abattoirs est tout simplement scandaleux. Parfois, lorsque ces créatures sont en train de saigner à mort sur la chaîne où elles sont pendues, on peut voir les veaux qu’elles portaient donner des coups de pied dans le ventre de leur mère. En tant que vétérinaire, je ne suis pas censée intervenir. Officiellement, les veaux qui ne sont pas encore nés n’existent pas. Je devais juste regarder les bras croisés, sans faire d’histoires. Cela m’a brisé le cœur. J’avais l’impression de commettre un crime. J’ai quitté à la fois le Service de l’hygiène de la viande et le pays – tant j’étais déçue et écœurée. »



Y a-t-il une législation en vigueur visant à protéger les animaux gestants et leurs fœtus ?

Normalement, il est interdit de transporter des animaux s’ils sont susceptibles de mettre bas pendant le trajet. Et pourtant, des militants de Viva ! ont déjà filmé des animaux accouchant en plein marché alors qu’on s’apprêtait à les charger vers l’abattoir. L’article de la BCVA montre également que des vaches gestantes sont régulièrement abattues alors qu’elles en sont au troisième trimestre de leur gestation.



Il n’existe aucune réglementation qui protège les animaux non encore nés dans les abattoirs, même s’ils ne sont plus qu’à quelques jours de la naissance.

Membre du Collège royal des chirurgiens vétérinaires, Christopher Day estime que « l’abattage régulier, au Royaume-Uni, d’animaux en état de gestation reconnu devrait être frappé d’illégalité sans plus tarder, pour des raisons éthiques. Dans ce pays, nous nous flattons d’agir avec compassion envers les animaux. Cette pratique est en complète contradiction avec cette prétendue compassion. »


Que devient le fœtus ?

D’après le DEFRA, « l’utérus et le fœtus mort sont envoyés en même temps que les abats blancs pour transformation en déchets d’abattoir, s’ils proviennent d’animaux gestants âgés de moins de 30 mois au moment de l’abattage. Toute matière provenant d’animaux âgés de plus de 30 mois (ce qui concerne la majorité des vaches abattues) doit être mise à part, marquée d’une teinture jaune et détruite par un double processus de transformation en farine puis d’incinération. »


Le gouvernement a-t-il pris des mesures pour mettre un terme au massacre ?

Lorsque Viva ! a demandé ce que le gouvernement prévoyait de faire pour empêcher que tant de vaches gestantes soient envoyées à l’abattoir, la réponse du DEFRA fut : « Selon nous, l’abattage de vaches gestantes ne pose pas de problème de bien-être animal… Nous ne pensons pas qu’il y ait nécessité de développer de nouvelles mesures légales pour protéger le bien-être des vaches gestantes ou des veaux dans le ventre de leur mère. »

Il est toutefois précisé que « des méthodes efficaces de détection de la gestation permettraient de diminuer le risque d’envoyer à l’abattoir des animaux gestants. » Le Département examine actuellement des propositions de modification de la réglementation en vue d’autoriser pour le bétail une échographie rectale qui serait pratiquée par du personnel non vétérinaire formé et compétent ainsi que par des chirurgiens vétérinaires.

Le DEFRA examine ces propositions depuis plus de trois ans. Des rapports de réunion révèlent que « le corps vétérinaire ainsi que certaines associations de protection des animaux ont exprimé leur crainte que cette procédure, si elle venait à être pratiquée par des personnes n’ayant ni formation ni diplôme vétérinaire afin de détecter les cas de gestation chez le bétail, puisse nuire au bien-être animal. Des techniques invasives de ce genre sont susceptibles de causer de graves blessures, comme une perforation de la paroi rectale. »

Source : site viva



Et ne vous leurrez pas, ce phénomène ne touche pas que l'Angleterre mais tous les pays avec un élevage industriel. 


Il y a aussi le fait anti-Torahique de la maltraitance animale avec certains élevages industriels où le bétail est enfermé dans des cages étroites ou l'animal ne peut pas bouger et où il ne verra jamais la lumière du jour. 

Donc privilégier aussi dans la mesure du possible des produits laitiers biologiques et oeufs biologiques.

Concernant la consommation possible du poulet, choisir si possible des poulets élevés en plein air, s'il n'y a pas ce choix et s'il s'agit d'une ferme industrielle,  se renseigner sur les conditions de l'élevage et les normes du pays en question pour être sûr que le bien être de l'animal soit respecté. 

Etant désormais informés de ce fait, nous pouvons dire que le bétail abattu industriellement n'est donc pas kasher selon la Torah de notre Elohim ni même les viandes du bétail certifiées du sceau kasher rabbinique orthodoxe.




3- Le 3ème point de la casheroute Juive orthodoxe qui enfreint la Torah concerne un animal non-kasher qu'ils ont déclarés kacher, il s'agit de l'oie et du canard.

Pour vous prouver ce que j'affirme ici, nous allons lire le texte Hébreu Massorétique puis ensuite la Septante.

Torah-Lévitique 11:13-19 (Massorétique)
Et voici, parmi les oiseaux, ceux que vous repousserez; on ne les mangera point, ils sont abominables: l'aigle, l'orfraie, la vallérie;
le faucon et le vautour selon ses espèces;
tous les corbeaux selon leurs espèces;
l'autruche, l'hirondelle, la mouette, l'épervier selon ses espèces;
le hibou, le cormoran, la hulotte; le porphyrion, le pélican, le הָרָחָם; la cigogne, le héronselon ses espèces
le tétras et la chauve-souris.


Ici le rabbina orthodoxe a faussement traduit le mot Hébreu הָרָחָם dont la définition était incertaine par percnoptère qui est un vautour. Mais en réalité tous les autres traducteurs en passant par Second, Ostervald, King James... ont traduit ce mot Hébreu par "cygne" et leur base pour traduire ce mot est en effet solide car nous avons grâce à Elohim le texte de la Septante qui je le rappelle est une traduction Grecque du texte Hébreu,  traduction faite par des Juifs ayant vécus avant Yéhoshoua et lorsque ces Juifs ont lu le mot Hébreu הָרָחָם, ils ont traduit ce mot Hébreu par le mot Grec κύκνον qui désigne bien le cygne comme étant l'oiseau en question.

Torah-Lévitique 11:13-19 (Septante)
Parmi les oiseaux voici ceux que vous tiendrez pour abominables et dont vous ne mangerez point : L'aigle, le griffon et l'aigle de mer.
Le vautour, le milan et ses analogues,
l'autruche, la chouette, la mouette et ses analogues ,
tous les corbeaux et leurs analogues, l'épervier et ses analogues (oiseaux de proie et charognards),
le hibou, le plongeur, l'ibis,
le porphyrion (un oiseau de rivière au bec rouge), le pelican, le cygne κύκνον, le héron, le pluvier (oiseau de plage)  et ses analogues, la huppe (sorte de pic vert) et la chauve-souris.


Notons aussi qu'Elohim ne cite pas tous les noms d'oiseaux interdits mais Il rajoute ensuite "et ses analogues" c'est à dire ceux qui sont de la même famille.

Comme nous le savons, le cygne est de la même famille que les canards et les oies.


Les Anatidae (ou Anatidés) constituent la plus importante famille de l'ordre des Anseriformes. Elle comprend les oies, les cygnes, les canards et espèces apparentées : dendrocygnes, coscoroba, bernaches, céréopse, stictonette, ouettes, tadornes, brassemers (ou canards-vapeur), oie-armée, ptéronette, anserelles, callonette, merganette, sarcelles, nettes, fuligules, morillon, eiders, arlequin, harelde, macreuses, garrots, harles, hétéronette et érismatures. Ces termes ne sont ni très précis ni spécifiques à une espèce ou un genre, c'est-à-dire qu'une même espèce peut s'appeler à la fois Fuligule à collier et Morillon à bec cerclé.

Voir 
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Anatidae

Notons aussi que le cormoran qui est interdit et compris unanimement comme étant un oiseau interdit à la consommation a des similitudes avec le canard.

Ensuite, nous voyons bien les trois éléments qui ressortent comme une évidence chez les espèces d'oiseaux impurs cités par Elohim dans la Torah. Ce sont tous les oiseaux charognards et rapaces ainsi que tous les oiseaux des mers et des rivières qui sont impurs à la consommation.

Les autres oiseaux ne faisant pas partie de ces catégories sont donc kashers, tels, le pigeon, la caille, le poulet, la dinde.

Yéhoshoua a bien dit des pharisiens ceci :

Matthieu 23:24
Conducteurs aveugles! qui coulez le moucheron, et qui avalez le chameau.


Pour aider ceux qui voudraient manger kasher selon la Torah Écrite de Moïse et non selon les religions des hommes, voir cette étude :
http://messianique.forumpro.fr/t5481-comment-manger-kasher#52919