Justifiés par les Oeuvres de la Torah ?
Il existe une confusion dans le milieu Chrétien Evangélique entre le fait d'être justifié et celui d'être sauvé.
Expliquons d'abord le premier point, qu'est ce qu'être sauvé par grâce ?
Tout d'abord expliquons bien qu'être sauvé, c'est être pardonné par Elohim, ce qui rend les choses plus claires pour les esprits confus.
Le Salut, c'est quand une personne se repend de sa vie passée en passant par le sang de Yéhoshoua, Elohim là pardonne alors sans regarder ses oeuvres passées contraires aux oeuvres de la Torah, donc ce n'est pas par les oeuvres de la Torah que cette personne est pardonnée mais par la Miséricorde d'Elohim qui là pardonne au moment où elle revient à Lui, sinon elle ne pourrait pas être pardonnée étant donné qu'elle a vécu sa vie passée en transgression des oeuvres de la Torah. Le Salut ou le Pardon par Grâce c'est cela.
Ephésiens 2:8-10
Car vous êtes sauvés (pardonnés) par la grâce, par le moyen de la fidélité; et cela ne vient pas de vous, c'est le don d'Elohim; Ce n'est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Yéhoshoua Machia'h pour les bonnes œuvres, qu'Elohim a préparées d'avance, afin que nous y marchions.
Mais un autre point essentiel évoqué par les Apôtres est que nous sommes par contrerendus Justes-Justifiés en pratiquant les oeuvres de la Torah.
Cette nuance est très importante à comprendre comme nous allons le voir plus bas.
Romains 2:13
"Ce ne sont pas, en effet, ceux qui écoutent la Torah qui sont justes devant Elohim,mais ce sont ceux qui mettent la Torah en pratique qui seront justifiés (rendus justes)"
et encore nous lisons dans le Livre de l'Apocalypse
l'Apocalypse 22:14
" Heureux ceux qui observent ses commandements, afin d'avoir droit à l'arbre de vie, et d'entrer par les portes dans la ville!"
Ya'akov-Jacques nomme "homme vain" celui qui dit que seule sa foi dans le sens unique de "croire" suffit sans les oeuvres car il dit bien :
Ya'akov-Jacques 2:19-24
"Tu crois qu'il y a un seul Elohim, tu fais bien; les démons le croient aussi, et ils en tremblent. Mais, Ô HOMME VAIN! veux-tu savoir que la fidélité sans les œuvres, est morte? Abraham notre père, ne fut-il pas justifié par les œuvres, lorsqu'il offrit Isaac, son fils, sur l'autel? Ne vois-tu pas que la fidélité agissait avec ses œuvres, et que par les œuvres la fidélité fut rendue parfaite? Et ainsi ce que dit l'Écriture, s'accomplit: Abraham crut à Elohim, et cela lui fut imputé à justice, et il fut appelé ami d'Elohim. Vous voyez donc que l'homme est justifié par les œuvres, et non par la fidélité seulement."
d'autant plus que lorsque nous revenons à l'Hébreu ici, Ya'akov nous parle du mot "Hémouna" qui se traduit par "Foi" et en Hébreu l'Hémouna c'est croire et faire, le faire ne peut jamais se dissocier du mot "Hémouna", Ya'akov fait donc aussi remarquer qu'il est incensé d'essayer de dissocier les deux. Le mot πιστεως en Grec "Foi" se dit plus exactement "Fidélité" et il est tout aussi incensé de séparer le mot Fidélité des oeuvres car la Fidélité inclu l'action donc les oeuvres en étant Fidèle à ce que l'on croit.
Le péché c'est la désobéissance relire la Bible, certains croient-ils qu'Adam et Eve ne croyaient pas en Elohim ? Quel a été leur péché ? Ils ont désobéis.
1Jean 3:4
"Quiconque pèche transgresse la Torah, et le péché est la transgression de la Torah"
alors que les Chrétiens prêchent que tous ceux qui suivent la Torah sont déchus de la grâce sans être même conscient de l'infamie qu'ils prêchent, car ce qu'ils disent sans même s'en rendre compte, c'est qu'il faut rester un transgresseur de la Torah c'est à dire une personne vivant dans le péché pour être sauvé et ne pas être déchu de la Grâce. Tout le contraire de l'enseignement de la Parole d'Elohim.
A présent, expliquons bien l'Epître aux Galates, cette Epître dont se servent ceux qui pensent que nous sommes déchus de la Grâce nous qui revenons à la Torah du Père des Lumières chez Lequel il n'y a pas d'ombre de variation.
En réalité l'Epître aux Galates a été bien mal comprise.
Car il nous faut savoir comme je l'ai dis que le mot Grec πιστεως traduit par "Foi" se traduit aussi plus exactement en Français par "Fidélité" et en Français le mot "Fidèle" est plus en accord avec la traduction du mot Hébreu "Hémouna" car la Fidélité inclue le croire et le faire car pour être Fidèle il faut mettre en action ce que l'on croit.
Ensuite, un autre point important dans l'Epître aux Galates est le mot Grec εξ Ex qui se trouve placée souvent devant εξ les oeuvres de la Torah. Paul emploit ce terme notamment quand il dit que nous ne sommes pas justifiés par les oeuvres de la Torah mais par la Fidélité.
Là encore, ce mot Grec εξ Ex signifie plus exactement quelque chose qui vient de..., qui sort de..., qui provient de..., cela ne signifie pas vraiment "par" dans le sens où ces oeuvres viendraient de nous-même mais plutôt qui vient de... Ce point est important comme vous allez le comprendre car cela change la compréhension.
En effet Paul dit en réalité que ce ne sont pas les oeuvres qui sortent de la Torah qui nous justifient autrement dit comprendre que ce n'est pas le fait d'écouter ou de lire la Torah qui nous justifie en tant que telle, revoir ce qu'il dit dans Romains quand il dit que ce ne sont pas ceux qui écoutent la Torah qui seront justifiés ou comprendre aussi que ce n'est pas le fait d'aller écouter la Torah dans les synagogues par un processus religieux et éducatif qui justifie mais que c'est bien le fait de mettre la Torah en pratique dans notre vie qui justifie.
Car la Torah ne fait que nous enseigner sur ce qui est bien et mal et elle nous condamne quand nous péchons mais c'est par la Fidélité en Yéhoshoua Machia'h que nous sommes justifiés. Et être Fidèle au Machia'h c'est bien sûr aussi être Fidèle à la Torah.
Commencez-vous à comprendre la nuance ? Quand Paul dit que ce ne sont pas les oeuvres de la Torah qui nous justifient, il ne parle pas de nos oeuvres à nous qui seraient fidèles à la Torah, mais il parle de la Torah Elle-Même qui condamne notre péché.
Il personnifie la Torah en disant que la Torah ne fait pas d'oeuvres qui nous justifient car la Torah n'est là que pour nous enseigner.
Ce qui est en parfaite adéquation avec ce que dit Paul dans sa lettre aux Romains :
Romains 2:13
Ce ne sont pas, en effet, ceux qui écoutent la Torah qui sont justes devant Elohim, mais ce sont ceux qui mettent la Torah en pratique qui seront justifiés.
En effet Paul parle ci-dessus de nos oeuvres conformes à ce qu'enseigne la Torah et il dit bien que nous sommes justifiés en pratiquant les oeuvres qui sont enseignées par la Torah.
Tandis que dans Galates il parle des oeuvres de la Torah et non des notres c'est à dire des oeuvres de la Torah que nous entendons où que nous lisons sans les mettre en pratique. Il dit par là que ce n'est pas la Torah qui agit pour nous justifier car la Torah enseigne seulement, c'est celui qui suit la Torah qui est justifié devant Elohim.
Un passage de Galates confirme ce que je dis :
Galates 3:9-12
C'est pourquoi ceux qui sont Fidèles, sont bénis avec Abraham qui a été Fidèle.
Mais tous ceux qui s'attachent aux œuvres provenant de la Torah (c'est à dire ceux qui écoutent juste les oeuvres provenant de la Torah sans les mettre en pratique), sont sous la malédiction, puisqu'il est écrit: Maudit est quiconque ne persévère pas à faire toutes les choses qui sont écrites dans le Livre de la Torah!
Et que nul ne soit justifié devant Elohim par la Torah, cela est évident; parce que: Le juste vivra par la Fidélité. Or, la Torah n'est pas ce qui provient de la Fidélité (ce n'est pas par le fait d'écouter ou de lire la Torah que provient la Fidélité); mais elle dit:L'homme qui aura fait ces choses, vivra par elles.
Comprenez-vous à présent combien ce que dit Paul ici dans Galates rejoins parfaitement ce qu'il dit dans le verset de Romains ci-dessous :
Romains 2:13
Ce ne sont pas, en effet, ceux qui écoutent la Torah qui sont justes devant Elohim, mais ce sont ceux qui mettent la Torah en pratique qui seront justifiés.
C'est bien là une nuance d'une grande importance au niveau du dogme, nuance qui n'a pas été saisi par le jeu de la langue.